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AU JTN
FESTIVAL
JEUNE THÉÂTRE NATIONAL
Durée prévue : 1h30
SAMEDI 14 DÉCEMBRE 2019 À 16H30, SAMEDI 14 DÉCEMBRE 2019 À 21H, DIMANCHE 15 DÉCEMBRE 2019 À 14H, DIMANCHE 15 DÉCEMBRE 2019 À 18H
Festival Impatience : Les femmes de Barbe Bleue

Dans le cadre du festival Impatience
Festival du théâtre émergent
Du 6 au 18 décembre 2019
11e édition
CENTQUATRE-Paris > Jeune Théâtre National > TLA, scène conventionnée danse de Tremblay-en-France > Les Plateaux Sauvages

Samedi 14 décembre 2019 à 16h30 et 21h
Dimanche 15 décembre 2019 à 14h et 18h
au Jeune Théâtre National

13 rue des Lions Saint Paul
75004 Paris
M° Saint-Paul le marais (ligne 1) ou Sully-Morland (ligne 7)

LES FEMMES DE BARBE BLEUE
Mise en scène Lisa Guez
Compagnie Juste avant la Compagnie

Avec Valentine Bellone, Anne Knosp, Valentine Krasnochok, Nelly Latour, Jordane Soudre

Assistanat à la mise en scène Valentine Krasnochok
Création lumières Lila Meynard et Sarah Doukhan
Production Clara Normand
Diffusion Anne-Sophie Boulan

Durée 1h30

ATTENTION : jauge réduite

Réservation impérative auprès du Centquatre :
https://billetterie.104.fr/selection/event/date?productId=101480215818


LES FEMMES DE BARBE BLEUE

« En France, le nombre des féminicides ne fléchit pas » titrait cette année Le Monde à l’occasion de la « Journée de la femme » : une bonne raison d’actualiser la figure assassine de Barbe Bleue. Mais ce n’est pas sous cet angle-là que la metteure en scène Lisa Guez et la dramaturge Valentine Krasnochok se sont emparées du conte de Perrault. Barbe Bleue, c’est avant tout, pour elles, la somme des injonctions que les femmes intériorisent en silence.
«Derrière toute porte qu’on a peur d’ouvrir, toute question qu’on refuse de se poser, toute liberté à laquelle on accepte de renoncer, il y a un désir mort, une femme mise à mort par le prédateur en nous : La Barbe Bleue».
Pour écrire Les femmes de Barbe Bleue, elles sont parties de leurs expériences intimes et de celles de leurs cinq comédiennes. Sur une scène plongée dans des teintes bleutées et crépusculaires, le chuintement de l’une des actrices cogne contre les phrases incisives de l’autre, lesquelles rebondissent sur les jeux de mots d’une troisième. La figure masculine prédatrice est évacuée au profit des singularités et des obscurités de chacune.
Le monstre se cache en chacune de nous.


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